LA FOLIE... GENAI

Le vent de l'intelligence artificielle générative (GenAI) souffle sur le secteur IT et bouscule déjà les processus métier au sein des entreprises. Cela fait moins de deux ans que ChatGPT et ses promesses ont redonné del a vigueur aux discours un peu fatigués sur la transformation numérique (voir p.34). Et pour cause. Rarement une technologie avait reçu un tel "sponsoring" de la part des dirigeants d'entreprise. La facilité d'accès à l'agent conversationnel d'OpenAI générative, comme Shneider Electric, Veolia, Suez et L'Oréal.

Pour les autres, en grande majorité, l’adoption se fait par des voies plus convenues de la digital workplace avec le déploiement de Copilot dans Microsoft 365 qui promet de réels gains de productivité avec l’automatisation de comptes-rendus de réunion, la création de réponses aux emails, etc.
Nul ne doute aujourd’hui que l’IA générative va s’immiscer dans tous les logiciels d’entreprise, y compris les ERP (planification des ressources).

Mais, au-delà de l’enjeu de la productivité, les entreprises vont devoir s’engager sur un défi stratégique : travailler sur des cas d’usage plus spécifiques utilisant leurs propres données (voir p. 20). La question du « comment » sera centrale : avec ses propres grands modèles de langage (LLM) ou via des plateformes de services managés ?

Autre question cruciale : la généralisation de la GenAI expose-t-elle à davantage de risques cyber ? Si des attaques d’un genre nouveau sont capables de forcer les lignes de défense que l’on croyait infranchissables, son intégration progressive dans les solutions (voir p. 28) devrait permettre de les neutraliser.

Bonne lecture !